Un changement significatif est en cours dans le domaine de la fiscalité immobilière en Belgique. La déduction fédérale des intérêts hypothécaires pour les logements autres que la résidence principale disparaîtra en 2025.
Cette mesure, qui a longtemps permis aux propriétaires d’alléger leur charge fiscale, touche principalement ceux qui possèdent des résidences secondaires ou des biens destinés à la location.
Qu’est-ce que la déduction fédérale des intérêts ?
La déduction fédérale des intérêts est un avantage fiscal qui permettait aux propriétaires de déduire les intérêts payés sur leur crédit hypothécaire de leurs revenus imposables.
Ce mécanisme réduisait ainsi l’impôt à payer pour les personnes ayant souscrit un emprunt immobilier.
Jusqu’à présent, cette déduction s’appliquait non seulement à la résidence principale, mais aussi aux logements secondaires et aux biens locatifs.
Une suppression progressive de l’avantage fiscal
La suppression de cette déduction ne concerne pas la résidence principale, mais vise spécifiquement les logements secondaires et les biens locatifs.
Cette réforme s’inscrit dans un mouvement de rationalisation des avantages fiscaux immobiliers, initié par le nouveau gouvernement fédéral. Et dont l’objectif est de simplifier le système fiscal et de réorienter les dépenses publiques vers d’autres priorités.
Depuis plusieurs années, cette déduction faisait l’objet d’une réduction progressive, mais à partir de 2025, elle disparaitra complètement pour les logements autres que la résidence principale, y compris pour les crédits en cours.
Quelles sont les conséquences pour les propriétaires ?
Cette réforme aura un impact notable sur les propriétaires de résidences secondaires et les investisseurs immobiliers.
En l’absence de cette déduction, le coût net des emprunts augmentera, réduisant ainsi la rentabilité des investissements locatifs.
Certains experts estiment que cette mesure pourrait freiner l’investissement dans l’immobilier locatif, exacerbant les tensions sur le marché de la location.
Les propriétaires qui remboursent encore un prêt pour un logement autre que leur résidence principale devront désormais supporter l’intégralité des intérêts sans pouvoir les déduire de leurs revenus imposables.